Comment bien gérer son patrimoine ?

Bien gérer son patrimoine
La gestion de patrimoine ne consiste pas uniquement à sélectionner des investissements rentables sur lesquels placer son épargne. Il y a des objectifs bien plus larges, car il s’agit également de compléter ou préparer sa future retraite par exemple, ou encore, de garantir l’avenir de son partenaire ou de prévoir pour ses héritiers ou ses successeurs, la transmission. Etant donné la particularité de chaque situation, l’article suivant vous permettra de mieux comprendre comment bien gérer son patrimoine.

Ne pas se focaliser sur un simple placement

Tout épargnant veille, en effet, à choisir des placements qui présentent les performances optimales. Cela dit, la gestion de patrimoine intègre également d’autres aspects. Quatre objectifs sont, en principe, très courants. Le premier constitue souvent, le financement des études des enfants. Si vous souhaitez consacrer d’importantes sommes pour l’éducation de vos enfants, investissez dans un placement qui ne bloque pas votre épargne sur une longue durée. Ensuite, il y a le fait de garantir le futur de sa famille si un malheur survient. L’épargne accumulée jusque-là ne suffira certainement pas. Souscrire à une assurance-décès peut s’avérer une bonne solution. En y additionnant, l’option « invalidité », parce que votre bien n’est peut-être pas énormément important afin de subvenir aux besoins de votre famille si un arrêt forcé survenait dans votre activité professionnelle. Assurer le futur de son conjoint fait également partie de la liste des objectifs très courants. En effet, lorsque vous décédez, votre conjoint n’hérite que d’une partie de votre bien. Raison pour laquelle, il est nécessaire de prendre quelques dispositions (donations, testaments, etc.) au cas où l’exige votre situation. Dans cette perspective, l’assurance-vie constitue un bon support, malgré le rendement plus élevé des fonds en euros. Enfin, il y a la préparation de la succession. Selon le patrimoine et à partir d’un certain âge, préparer votre succession constitue une préoccupation devant orienter le choix de vos placements. A noter qu’au-delà d’une valeur par part, vos successeurs devront payer au moins 20 % de droits de succession. Julien Vautel vous explique toutes les démarches à suivre.

Définir au mieux ses objectifs

Rappelez-vous qu’un investissement très rentable constitue un médiocre choix si celui-ci ne convient pas à l’ensemble de vos objectifs patrimoniaux. Il existe en principe, trois grandes options à votre disposition. La constitution d’un capital consiste à acheter une résidence principale, pour vous, pour vos enfants ou pour le transmettre à vos successeurs. Le plan d’épargne en actions, l’assurance-vie et le plan d’épargne logement par exemple, constituent des supports à privilégier. La perception de revenus réguliers dans le futur vous permet de compléter votre retraite ou d’entamer une progressive réduction d’activité. Vous avez le choix entre les supports suivants : un investissement locatif que l’emprunt finance ; une assurance-vie que vous pourrez progressivement liquider dans huit ans ; pour les non-salariés, une ouverture de contrat Madelin, etc. La perception des revenus réguliers dès maintenant, constitue le troisième choix avec les supports suivants : des contrats d’assurance-vie procurant des revenus ; des obligations ; au comptant, un investissement locatif ; etc. Vous pouvez accepter, selon vos objectifs et votre âge, une part de risque plus ou moins importante. Comparé à un pré-retraité soucieux de sécurité, un cadre d’une trentaine d’année par exemple, pourra davantage investir sur les marchés boursiers.

Privilégier la régularité

Comme l’a indiqué julien vautel, la gestion de patrimoine saine implique quelques régularités dans l’épargne. En termes de placements, il est nécessaire de se méfier des engouements et des modes successifs. Il faut définir une stratégie sans la changer trop souvent. Un investissement en bourse constitue un bon exemple concernant cette nécessaire régularité. Au cas où vous cherchez la bonne affaire à tout prix, vous risquez un investissement à contre-courant tout en ratant les hausses du marché, souvent concentrées sur de périodes courtes. Même les plus avertis des professionnels ont du mal à prévoir les sommets et les creux. Au lieu de prendre le risque d’anticiper à tort, le mieux consiste à investir de manière régulière, par vagues successives. Cela, peu importe la conjoncture. Vous serez gagnant, à long terme.

Diversifier les supports

Un patrimoine équilibré constitue le résultat d’un patrimoine bien géré. Sa diversification entre actions étrangères et françaises, immobilier et produits monétaires, obligations, permet de lisser les impacts de la conjoncture tout en assurant à long terme, sa valorisation. La diversification concerne les divers types de supports. Évitez au mieux de concentrer votre épargne dans un seul placement, ensemble immobilier ou contrat d’assurance-vie, etc. Ceci étant, il est inutile d’éparpiller son patrimoine et ses comptes. Une diversification n’est pas synonyme d’atomisation. Deux ou trois compagnies d’assurance-vie ou banques suffisent amplement. Au-delà, vous risquez de supporter divers frais inutiles en termes de gestion. De ce fait, à chacun de déterminer au mieux, les caractéristiques d’investissements, afin de choisir, celui qui convient à toutes ses contraintes, ainsi que ses divers objectifs.